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Belle Ile
Décrit par les historiens au XIXème siècle, la Race de Deux est issue du métissage de la race bretonne avec des moutons flandrins introduits au XVIIIème siècle notamment dans le Morbihan.
Retrouvé en 1985 sur Belle-île par le Professeur Xavier Malher de l’Ecole Vétérinaire de Nantes sur les indications du Docteur Etienne Lebigre, actuel vétérinaire insulaire, ce mouton dénommé « Belle-île » n’est autre que la survivance de la Race de Deux.
Toisons unies aujourd’hui majoritairement blanches, les autres étant noires (de gris à brun foncé), les animaux blancs ont souvent des taches rousses aux extrémités, les oreilles sont longues et horizontales. C’est une race haute sur pied.
La laine est parfois grossière et semi-ouverte, mais plus souvent fine et assez fermée (découlant du métissage flandrin),
La queue est parfois dépourvue de laine, genre « queue de rat »
Le format est moyen : poids des brebis de 45 à 55 kg, poids des béliers de 60 à 70 kg,
Les animaux ne sont pas cornus.
La brebis Belle-île est une bonne herbagère avec un caractère plutôt sociable.
Prolificité : portée gémellaires fréquentes avec exceptionnellement des portées, selon les lignées, à 3, 4 voire plus, ce qui peut amener dans les cas particuliers à une surveillance accrue autour de la mise bas (stimulation à la naissance, allaitement artificiel à partir du 3ème agneau de la portée).
La brebis est plutôt bonne laitière.
Les carcasses d’agneaux pour des portées simples ou doubles peuvent atteindre jusqu’à 20 kg ; la viande semble être un peu moins rouge et typée que celle du Landes de Bretagne.
525 brebis, 57 béliers dans 57 élevages en Bretagne, Pays de la Loire et Basse Normandie. Il faut noter que ce programme avait débuté avec seulement une quinzaine d’animaux plus ou moins apparentés en 1988.
Afin de contenir la consanguinité existante, il est nécessaire de faire tourner les béliers régulièrement même si la dispersion géographique peut être un frein.
Les mamelles pour les brebis les plus laitières sont parfois difformes et les trayons trop gros : il est nécessaire d’en tenir compte dans le choix des reproducteurs.
Les élevages appartenant à des collectivités doivent continuer d’une façon pérenne. La sélection de béliers issus de brebis ayant une production régulière à 2 agneaux, afin d’optimiser la prolificité à des contraintes d’élevage acceptables, pourrait permettre d’attirer d’une façon régulière de nouveaux éleveurs.
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